Jean-Marie TETART nous emmène dans son quotidien d’élu au Pays Houdanais !

Maire d’Houdan, ancien député, conseiller départemental et engagé de longue date dans les collectivités locales, Jean-Marie Tétart a une vie politique riche et dense. Il fut député, vice-président du conseil régional des Yvelines. Né à l’orée des années 50, il nous raconte la place -spéciale- du vélo dans sa vie et son parcours politique.

🚲 Le vélo dans sa vie

Depuis quand le vélo fait partie de votre quotidien ?
JM.T : Je n’ai pas vraiment de “date de début” pour parler de mon usage. Le deux-roues m’accompagne depuis l’enfance et a toujours fait partie de ma vie, y compris dans mes responsabilités d’élu. J’ai toujours été engagé en politique locale, mais le vélo a toujours été important pour moi.

Un souvenir de vélo marquant ?
JM.T : Mon premier vélo était vert, un cadeau pour ma communion solennelle. Un souvenir d’enfance. Comme si mes proches m’offrait un moyen de liberté, pour trouver mon chemin. 

À quel moment le vélo est-il devenu plus qu’un simple loisir ou un mode de transport ?
JM.T : Mon rapport au vélo a évolué au fil des années, devenant un outil de déplacement du quotidien -quand mon agenda reste compatible avec ce mode de transport. Le vélo représente pour moi un véritable levier pour (re)penser l’aménagement du territoire.

⚙️ « Usager » ou « pratiquant » ?

Quelque soit la météo, Jean-Marie enfourche son vélo !

Vous considérez-vous plutôt comme un usager ou comme un pratiquant ?
JM.T : « Usager. » Je pratique le vélo avant tout comme un mode de transport, notamment dans mes trajets professionnels et personnels. Faut-il rappeler que la notion de différence avec le pratiquant est de l’ordre du sport.

Cette distinction a-t-elle évolué avec le temps ou selon vos responsabilités ?
JM.T : Non, la pratique du vélo est restée ancrée dans une logique utilitaire, portée par des convictions personnelles : la santé, la liberté de déplacement, et la contribution à la transition écologique.

🔄 Une pratique qui évolue ?

Est-ce que votre pratique a changé en devenant élu ?
JM.T : Le vélo reste une pratique constante, mais l’engagement politique l’a renforcée : il devient également une boussole dans l’action publique.

Le vélo vous accompagne-t-il dans vos trajets professionnels ou militants ?
JM.T : En pédalant, je ne milite pas. Je suis simplement en cohérence entre une politique que je porte et une façon de me déplacer. 

🧭 Conviction ou révélation ?

Avez-vous toujours été convaincu par le vélo ? Ou est-ce venu avec le temps ?
JM.T : J’ai toujours été convaincu. Le vélo incarne à la fois un bien-être individuel et une vision durable du territoire. Il fait partie des réponses à de multiples enjeux : santé publique, lien social, écologie, mobilité en zones rurales.

📣 Écouter et agir

Comment écoutez-vous les demandes des citoyen·nes cyclistes ?
JM.T : La sensibilisation « à tous les niveaux » est selon moi, un pilier de l’action publique. Écouter, c’est aussi intégrer le vélo dans les Plans de Déplacement des Entreprises et s’assurer de la continuité et de la sécurité des itinéraires.

Une fois les besoins identifiés, comment passe-t-on à l’action concrète ?
JM.T : Agir, c’est planifier, expérimenter et généraliser. Il est important de développer une stratégie locale à long terme, comme le montre notre schéma cyclable du Pays Houdanais.

🌟 Un projet emblématique

Quel est le projet vélo dont vous êtes le plus fier ?
JM.T : L’élaboration du schéma cyclable du territoire, actuellement en chantier, avec une première boucle en construction et la généralisation des stationnements vélo sur les équipements publics.

Quelle a été votre implication ?
JM.T : Pilotage politique du projet, coordination avec les services techniques, impulsion stratégique.

Quel impact espérez-vous à long terme ?
JM.T : Un territoire mieux connecté, plus sûr pour les cyclistes, et plus attractif aussi bien pour les habitants que pour les visiteurs.

🟣 Bonus

Un souhait pour l’avenir du vélo dans votre territoire ?
JM.T : Que le vélo soit pleinement reconnu comme un outil de santé publique et de reconquête de la nature. « Ce n’est pas un mode rétrogradé : c’est un levier d’aménagement du territoire. »

Une idée reçue que vous aimeriez déconstruire ?
JM.T : Que le vélo ne serait pas adapté au monde rural : au contraire, il peut accompagner l’emploi et compléter l’offre de mobilité là où les transports publics trouvent une limite. Le vélo est absolument complémentaire